👤 Elliot est profondément endormi dans sa cabine avec 5 autres camarades. Quand soudain, une alarme abrutissante résonne partout et un message du commandant passe en boucle :
« À tout le personnel, l'effondrement est proche. Tout le monde à vos postes »
Elliot se réveille et sort de sa couchette tel qu'une balle de fusil. Ça fait des années qu'il attend ça. Il s'est enroulé dans la 📍 flotte galactique depuis ses 18 ans. Il en a maintenant 21 ans.
« L'effondrement quel nom stupide pour une peste des temps modernes » se dit-il en enfilant son pantalon en vitesse. D'ailleurs, il a toujours trouvé ce nom stupide. Il se remémore qu'ils en rient avec son frère.
« Mon frère… Ma mère… » se dit Elliot avec tristesse… Il les a perdus lorsque l'effondrement est arrivé jusqu'à la terre, il y a de ça plusieurs années.
Cette peste est le résultat du plus grand défaut des hommes : toujours, aller plus loin… trop loin… Cette peste aurait dû rester endormie… Mais il y a de ça 10 ans, l'effondrement a été découvert par un vaisseau d'exploration dans les confins de l'univers.
Grâce à l'autre défaut des humains, leur grand cœur, le vaisseau d'exploration et son équipage gravement malade ont été évacués au vaisseau mère à mi-chemin avec la terre. L'erreur a été constatée trop tard… En très peu de temps, la moitié de la flotte galactique tomba.
Tout a été fait pour éviter que la peste se rendît jusqu'à la terre. Quelle ironie, les humains ont passé leur existence à vouloir quitter la terre, maintenant que c'est possible, leur existence est menacée.
En sortant de sa cabine, malgré la situation dramatique, Elliot ria et se dit : « C'est peut-être un nom stupide, mais c'est bien choisi… Cette peste va finir par faire effondrer une civilisation de plusieurs milliers d'années… Et ça nous a pris que quelques dizaines d'années pour y arriver. »
Elliot est un des membres d'équipage responsables du confinement des malades. Mais il est en retard… il arriva finalement à la zone de confinement.
— Où étais-tu encore Elliot ? Encore perdu dans tes pensées ? demanda son officier supérieur.
— Oui, pardon, Lieutenant !
— Bref, je n'ai pas le temps de te sermonner aujourd'hui. Déjà une bonne partie du vaisseau est malade… Il nous faudra un miracle pour s'en sortir.
— Je suis d'humeur optimiste aujourd'hui Lieutenant ! On va y arriver, dit Elliot.
Elliot n'a pas connu une telle situation depuis son départ de la terre. L'effondrement est contrôlé, mais encore très dangereux.